infos pays :

1€ = à qques centimes 1$
 -8h 

Nous sommes arrivés par Hachadura (Guatemala) et repartis par La Union en lancha (Potosi au Nicaragua).
Pas de visa.

19 - 1 SEMAINE/4 CREVAISONS : Le salvador on l'adore (CE N'est même pas ironique)

A la frontière, il nous faut moins longtemps pour enregistrer notre entrée sur le territoire que le temps que vous passez à ouvrir le blog.

Le Salvador est un petit pays (de la taille d’une région) que nous mettons une semaine à traverser. Encore un peu traumatisés par les monts guatémaltèques nous n’allons pas jouer avec les montagnes, on concentre notre itinéraire à proximité de la côte Pacifique où les plages sont noirs de sable (dû aux nombreux volcans) et sur un grand axe.
Le Salvador est un peu comme le Guatemala, dès que nous sortons d’une grande route, on ne sait pas sur quoi on va tomber… chemin, piste, route à trous. Nous en ferons les frais la première journée.
Une partie sera un peu plus sportive et montagneuse. Il suffit de voir les lacets sur la carte pour comprendre que la route ne sera pas des plus plates. Tunnels et lacets au programme. C’est ça de pédaler au-dessus l’océan.


Les bords des routes - où une voie nous est réservée – sont chargés en éclats de verre (on se demande comment c’est possible !) et petits morceaux de métal. 1ere crevaison pour celle qui se voyait déjà dire « moi je n’ai jamais crevé blablabla » et 3 pour le mécano (dont 2 dans la même journée). Parait-il que les températures élevées (+++) n’aident pas nos pneus à résister. 


Les cocos, les pastèques et l’énorme sympathie des gens nous font oublier ces désagréments. Les salvadoriens ne méritent pas leur réputation tâchée. Ils sont tellement souriants, accueillants et sympathiques. Alors que nous ne sommes même pas en train de dessécher sur le bord de la route, qu’on a encore des mines chaudement fraîches, mamie vient prendre de nos nouvelles et nous demander si on veut de l’eau ou autre chose. On a jamais eu autant de pouces levés en si peu de temps. Des sourires, des bonjours, des au-revoir à ne plus pouvoir y répondre en même temps. Même en voulant camper sur la plage, on vient nous proposer un espace chez eux et une douche.


Nous terminons notre traversée salvadorienne par une halte chez José qui nous accueille avec un accent bien québécois. Salvadorien de naissance, il a migré au Quebec à 12 ans lorsque la guerre éclate au Salvador. Il reviendra vers son pays une quinzaine d’années plus tard en bicyclette. Un monsieur au rire communicatif qui nous ouvre sa maison, nous aide à organiser notre passage au Nicaragua, nous fait vivre un peu son quotidien de gérant « d’épiceries » et nous inonde d’anecdotes plus ou moins sympathiques sur son pays.


200€ de test PCR plus tard, un formulaire envoyé aux autorités nicaraguayennes et la lancha réservée pour le passage, nous avons RDV à 7h à l’immigration pour une journée changement de pays. (la suite au Nicaragua).


NB 1 : n’allez pas croire que nous portons les mêmes tee-shirts pendant 1 mois, ils sont lavés le soir et sèchent la nuit :)
NB 2 : désolés pour les bugs dans la vidéo on cherche une solution ;)

Vos paramètres de cookies actuels empêchent l'affichage de contenu émanant de Youtube. Cliquez sur “Accepter et afficher le contenu” pour afficher ce contenu et accepter la politique d'utilisation des cookies de Youtube. Consultez la Politique de confidentialité de Youtube pour plus d'informations. Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment dans vos paramètres des cookies.

Accepter et afficher le contenu

infos pays :

1€ = 38 cordobas
 -8h 

Nous sommes arrivés par La Union en lancha (Potosi au Nicaragua).
Pas de visa.
Il nous a fallu payer : 200€ (pcr) + 160€ (la lancha) + 26€ (frais d'entrée) 



20 - nicaragua - PAYS DES VOLCANS & des rockings chairs

Il fallait bien une frontière un peu moins rapide... Nous étions prévenus...
7h prêts à changer de pays, nous sommes à l’immigration maritime. Les douaniers s’apprêtent à petit-déjeuner, il faudra patienter pour se faire (dé)enregistrer.
En écoutant parler les francophones autour, on s’aperçoit qu’ils sont relax niveau organisation, pas de PCR pour certains pas les 3 exemplaires de passeport nécessaires pour d’autres. On attend que tout le monde arrive et que les derniers fassent les photocopies…
A 9h30, la lancha chargée, nous quittons Le Salvador direction le Nicaragua. 2h de traversée. Ça secoue au milieu du golfe, on se fait arroser (le co-pilote attend que nous soyons trempés pour nous filer des ponchos).
11h30 nous débarquons tels des migrants sur la plage (le ponton est hors d’usage). 2/3 hommes s’affairent à vider le bateau les pieds dans l’eau. Quant à nous, c’est formulaire à remplir avec même le numéro de châssis/couleur/marque des bicyclettes. Une table posée là pour l’occasion sert à faire la fouille des bagages. Nous distribuons les copies PCR et passeports (nos 2 passeports sont sur la même page, ça perturbe les calculs du nombre de fiches). Direction « le poste », le douanier a la table sous le bras. Cette fois c’est le douanier qui complète une fiche nous concernant avec les mêmes informations. 
Les 15 fiches remplies (car nous sommes 15), Juan Carlos démarre le groupe électrogène pour allumer l’ordinateur et enfin faire l’ultime enregistrement avant le coup de tampon. 
Nos compatriotes s’impatientent devant tout ce temps, s’interrogeant même sur un éventuel jeu des douaniers. Nous, ça nous rappelle les frontières africaines…
14h00 les passeports retrouvent leur propriétaire. En avant le Nicaragua !!!


7h pour quitter El Salvador ce pays où les gens sont les plus sympas du monde et entrer au Nicaragua. 200€ de PCR + 130€ de lancha + 26€ de taxes ; même pas de ventilo, de toilette ou une eau de coco.


Nous nous mettons en route pour découvrir le Nicaragua sous une chaleur accablante. Le niveau des gourdes descend plus vite que les kilomètres s’accumulent à cause du vent de face. 


Nous rejoignons León, ville lourde d’histoire, marquée par la révolution. Nous y visitons les différents lieux retraçant cette dernière qui glace un peu le sang surtout en ces périodes.  


Le Nicaragua c’est un peu le pays des rocking chair. A la ville ou à la campagne, à l’intérieur ou au bord de la route ou des trottoirs, señor et señorita prennent l’air en se faisant bercer. La vie semble paisible, même pour les plus pauvres. Ce n’est pas de nous mais il semblerait d’après un chanteur  « que la misère serait moins pénible au soleil ». 


Nous vous écrivons depuis Managua, la capitale du pays. Drôle de ville, pas d’immeubles, pas de gratte-ciel, peu de commerces, tout est dispersé rien est ordonné.  On rencontre Piero par hasard, l’homme d’affaires s’improvise guide touristique/historique et nous balade dans son 4x4 avant de nous déposer à la casa del café.  


Au pays des volcans, on médite sur la suite… Le but est d’éviter de reprendre trop d’altitude (nos vélos ne veulent plus se retrouver en position presque verticale).

Vos paramètres de cookies actuels empêchent l'affichage de contenu émanant de Youtube. Cliquez sur “Accepter et afficher le contenu” pour afficher ce contenu et accepter la politique d'utilisation des cookies de Youtube. Consultez la Politique de confidentialité de Youtube pour plus d'informations. Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment dans vos paramètres des cookies.

Accepter et afficher le contenu

21 - VENT DE FACE TOUT LE LONG DE LA ROUTE 

Nous poursuivons la visite de Managua, l’étrange capitale en s’octroyant une petite sortie à la campagne. Nous allons visiter la ferme du parc Montibelli. Elle est fondée sur une ancienne base militaire secrète datant de la dernière révolution. Au milieu de ces vallons, tout le monde s’affaire à une agriculture meilleure, plus bio, plus respectueuse de l’environnement et des animaux. Ici le feu est proscrit, le compost naturel favorisé. La culture du café nous surprend à cette faible altitude et pourtant ça pousse, même au travers des fruits du dragon. On nous prépare un jus de mandarines exquis que nous savourons dans nos rocking chair face au paysage. On observe les singes jouer dans les branches en se balançant légèrement. 
 
On s’initie à un « petit » bus collectif, un 12 places pouvant recevoir 18 fessiers (avec différentes inventions comme un siège pliant pouvant se poser entre deux banquettes, une sorte de strapontin à la nicaraguayenne)… Ce n’est pas le moment de sentir le cycliste pas lavé. 


Direction Granada avec une halte à Masaya où nous passons un bon moment perdus dans nos pensées à admirer les oiseaux à la queue jaune et la vie des gens (à jouer au baseball, à faire du « sport » sur les appareils datant d’avant-guerre, à balancer les ballons dans les manguiers pour les récolter, blablabla).


A Granada, nous visitons cette petite ville à l’esprit colonial située au bord de l’énorme lac Nicaragua. Nous en profitons pour aller visiter le volcan de lave ; un volcan où le niveau du magma a augmenté dans le cratère jusqu’à former un lac de lave d’une soixantaine de mètres de diamètre. Bien que profond de 400 mètres on a l’impression qu’il est tout prêt tellement nous pouvons percevoir la lave intensément orange/rouge. 
 
Nous terminons la découverte de Granada en direction de sa pointe, on quitte la ville pour aller se mettre au vert.

Vos paramètres de cookies actuels empêchent l'affichage de contenu émanant de Youtube. Cliquez sur “Accepter et afficher le contenu” pour afficher ce contenu et accepter la politique d'utilisation des cookies de Youtube. Consultez la Politique de confidentialité de Youtube pour plus d'informations. Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment dans vos paramètres des cookies.

Accepter et afficher le contenu

22 - COUP DE CŒUR A OMETEPE, Vélos A L’ARRÊT, séjour prolongé :)  

Nous allons passer la nuit au bout de Granada après quelques kilomètres de piste. Une énorme étoile filante trace son chemin devant nous alors que nous sirotons une artisanale. Whahou !

Nous reprenons la route pour une grosse journée de vélo (oui ça nous arrive de temps en temps) et c’est face au vent que nous passons la barre des 5000 kilomètres pédalés. Nous refaisons le plein d’énergie sous une payotte face au lac, le lac Nicaragua, le 3ème plus grand lac de l’Amérique centrale/sud. Le vent est tellement fort que nous nous croyons à la mer et nous faisons une prière païenne pour que la toile de tente arrimée de tous les côtés tienne la nuit. Soyez rassurés, la toile de tente est toujours baladée.
 
Nous traversons une plage dans un état qui fait peine. Les plastiques servent de petit déjeuner aux chevaux ou sont balayés par le vent. Nombreux sont les morceaux de verre. Et oui, ici, les nica’ arrivent en bus, en taxi, à pieds, les glacières pleines, chaises pliantes sous le bras pour passer le week-end au lac. Les déchets ne repartent, hélas, pas avec eux.
 
Nous voilà au ferry, où, nous devons nous acquitter de différentes taxes (jamais au même endroit ce serait trop facile). 1h15 de ferry est nécessaire pour nous déposer sur l’Ile d’Ometepe. A l’arrivée nous avons très vite une belle vue. En effet, l’Île s’est formée il y a quelques milliers d’années et est composée de deux volcans (et oui encore des volcans…). Deux montagnes côtes à côtes. Des villages se sont formés autour des volcans et au niveau du lac.
Très vite, on s’y sent bien. On pédale avec les chevaux, les vaches, les très jeunes et les très vieux. L’ambiance est détendue et joviale.  Nous élisons domicile chez El Zopilote, un endroit plutôt chouette. Une éco-auberge ; de l’énergie solaire, des toilettes secs, un restaurant végétarien, un cadre verdoyant. Tout est pensé autour de la permaculture. Nous qui devions rester 3 jours, nous avons prolongé le séjour… Nous profitons d’avoir les sacoches posées pour pédaler « légers » et découvrir quelques coins de cette petite Ile croquignolette. 
Lors d’une pause jus de fruit de la passion (c’est la pleine saison) au bord du lac, face au « continent », un bon nombre d’éoliennes se dessine devant nous ; quand on vous dit qu’il y a du vent, si ça ce n’est pas une preuve. Et ce n’est pas fini, elles sont sur la route qui nous mènera au Costa Rica.  
La faune et la flore nous gâtent, entre les oiseaux, les papillons, les singes (la photo parle d’elle-même, c’est un mâle), les arbres fruitiers et les fleurs colorées.
Les activités de l’auberge et la carte du menu aussi  :). 
Nous en profitons pour un moment « relaxation », un massage remise en forme au milieu des bananiers. N’allez pas imaginer des petites papouilles, non non, on parle d’un vrai massage. Le massage qui fait transpirer et qui nous fait oublier l’idée d’aller chez l’ostéo à notre retour en France. 

On a failli élire domicile à vie là-bas mais il n’y a pas assez de vin rouge et le fromage est un peu trop salé alors on s’est remis en selle, chargés. En route pour retrouver, amis et famille le mois prochain. 


Nous quittons l’ile après un magnifique dernier coucher de soleil et une belle nuit étoilée. 


Le Nicaragua touche à sa fin, nous sommes à quelques kilomètres du Costa Rica qui, finalement, ne sera pas le dernier pays du voyage…
 
PS : désolés pour la qualité et la taille de la vidéo. Le nouveau logiciel est trop difficile, la prochaine fois on mobilisera notre CPF pour faire une formation logicielle ! 

Vos paramètres de cookies actuels empêchent l'affichage de contenu émanant de Youtube. Cliquez sur “Accepter et afficher le contenu” pour afficher ce contenu et accepter la politique d'utilisation des cookies de Youtube. Consultez la Politique de confidentialité de Youtube pour plus d'informations. Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment dans vos paramètres des cookies.

Accepter et afficher le contenu